Actif ou passif?

Ah! L'activité physique. On en parle autant sinon plus, beaucoup plus qu'on en fait. En termes de statistiques cependant, c'est égal, 49 % affirmant qu'elles sont des personnes plutôt actives que davantage passives. Mais pour connaître un peu l'envers des statistiques, je n'ai aucune difficulté à comprendre, derrière ces chiffres, que plusieurs s'affublent du qualificatif d'actifs sans pour autant le mériter. Mais bon, c'est une autre histoire. Ce qui est important de constater cependant, c'est que l'IRB des personnes davantage actives plutôt que passives en ce qui à trait à l'activité physique affichent un IRB de 4 points supérieurs aux autres (78,40 vs 74,40). C'est la 4e fois que l'IRB démontre le lien direct et la corrélation entre le fait d'être actif physiquement et le niveau de bonheur des gens. On ne se surprendra pas d'apprendre que les hommes et les personnes avec une plus forte scolarité sont les plus nombreuses à se dire actives, mais ce qui inquiète est la donnée suivante. Plus on est jeune et moins on est actif. Cette donnée, bien réelle et souvent remarquée, galope contre nature, alors que l'on connaît les prédispositions naturelles des plus jeunes à se montrer actifs. À l'heure où l'obésité, principalement chez les jeunes, devient un problème de santé nationale, où l'on se questionne sur l'importance des cours d'activité physique dans les écoles et sur les différents incitatifs à promouvoir afin d'inciter les jeunes à bouger davantage, ces données représentent un argument additionnel pour convaincre les autorités de poser des actions concrètes afin d'inverser une tendance qui ne semble pas vouloir se calmer. Et pour être plus actif, deux conditions essentielles doivent être réunies. D'abord le plaisir, ensuite la priorisation. Le plaisir s'inculque en bas âge et la priorisation est une discipline qui devient rapidement une nécessité sitôt que l'on ressent les effets bénéfiques de l'exercice physique.