La passion: Pour ou contre!

Récemment, j'ai participé, avec un psychologue, à une émission radio dont le sujet portait sur les hommes et les femmes. L'IRB à de nombreuses données sur la question. Au fil de l'émission, la passion, immanquablement, est arrivée sur le tapis. Après quelques minutes, j'ai réalisé qu'il y avait autant de définition de la passion que de personnes autour de la console. Trois. Pour le psychologue, c'était quelque chose d'un peu artificielle, d'éphémère, qui ne durait que quelques mois tout au plus. Grossomodo, il l'a décrivait comme l'impossibilité de vivre sans constamment voir l'autre dans sa soupe. Un sentiment dont il ne vantait pas vraiment les louanges. L'animateur était plus nuancé et accordait à la passion une durée de vie plus longue que quelques mois ainsi qu'une valeur émotive et sentimentale plus consistante. J'étais le seul à croire qu'une passion pouvait durer. Plusieurs années. Qu'elle pouvait être belle et enrichissante et pas seulement aveuglante. Que l'on pouvait demeurer passionné face à l'autre sans nécessairement se désâmé, perdre sa vie et son identité. Pour le psychologue, passion égal coup de foudre et coup de foudre égal égarement, déconnexion de la réalité. Il ne m'a pas convaincu. Sinon, comment expliquer que tant de personnes accordent une si grande importance à la passion dans leur vie sentimentale? Sans doute parce qu'il la ressentent. Pour moi, la passion ne s'expriment pas que dans la courte période qui caractérise le début d'une nouvelle relation. La bulle comme on dit. Elle peut y survivre. Pendant de nombreuses années.