Le palmarès des écoles de l'Actualité est probablement l'une des choses qui m'a le plus révolté dans les dernières années tant je trouvais qu'il était inéquitable, injuste et comparait des pommes avec des bananes. Et ce qui m'horripilait encore davantage, c'était l'espèce de méga campagne de promotion gratuite qu'il représentait pour les écoles privées. Elles en ont bien profitées de ce palmarès. Ma révolte m'a même conduit à expliquer de vive voix à Carole Beaulieu, la rédactrice en chef, les raisons de l'annulation de mon abonnement à la revue. Madame Beaulieu est une personne intelligente qui écoute (pas seulement moi, on s'entend) et, à la lecture du dernier palmarès, je dois admettre qu'elle a su lui donner une équité qui le crédibilise ainsi qu'une approche qui fait beaucoup mieux la part des choses entre l'univers des écoles privées et celui des écoles publiques. Chapeau! Mais je m'en voudrais de ne pas insister sur l'importance primordiale de l'éducation dans une société et sur la nécessité de faire de notre système public le meilleur qui soit. C'est une question de bonheur collectif.  Quant aux écoles privées, elles ne devraient qu'occuper une place bien marginale et cesser de soutirer l'argent de l'ensemble des contribuables pour offrir un service à rabais aux plus riches. Le système public s'en porterait définitivement mieux. Mais pour mieux comprendre la dynamique privée vs public, je vous invite fortement à consulter le dossier publié en mars dernier par l'IRB sur les écoles publiques vs les écoles privées.