Une priorité «prioritaire».

Si la culture se veut l'expression d'un peuple, l'éducation s'en proclame l'âme. C'est autour de l'éducation qu'une société se bâtit et forme sa personnalité ainsi que son caractère. L'IRB, dans sa mission de faire d'une bonheur une variable qui compte et d'identifier les différents éléments qui l'influencent, ne pouvait éviter de sonder à fond la question de l'éducation. Sujet sensible, l'éducation, comme la santé d'ailleurs, est trop souvent utilisée comme un enjeu électorale alors que son importance mériterait qu'on lui accorde la première place parmi toutes les priorités qui touchent la société . La raison est bien simple: Une société plus scolarisée sera forcément une société plus ouverte, plus confiante, plus en santé, plus optimiste plus accomplie, plus propère et, en bout de piste, plus heureuse. Tous les chiffres et statistiques le démontrent. Mais au fond, la vraie question n'est elle pas finalement de définir d'abord le type de société que nous voulons bâtir pour ensuite se donner les outils afin d'y parvenir au lieu de se bagarrer au sujet des moyens et de prendre des décisions en fonction de la direction du vent? Existe-t-il un plan? En marketing, c'est bien connu, il est impossible d'aller de l'avant sans avoir préalablement fixé des objectifs. De ces objectifs découlent ensuite les stratégies  et les moyens. Tellement logique me direz-vous? Mais cette logique semble malheureusement échapper à la politique, car les politiciens, surtout ceux de la dernière décennie, prennent souvent les décisions pour les mauvaises raisons. Vraiment dommage.