Naufragés des villes

Le chat est finalement sorti du sac. La série documentaire Naufragés des villes s'est pointée le bout du nez en public il y a quelques jours en diffusant de la publicité et en lançant une version minimaliste du site, dont une bande annonce saisissante, site qui deviendra méga à partir du 17 janvier. Et oui, j'ai été ce naugragé pendant deux mois . . . et je ne suis pas mort. J'ai cependant beaucoup appris. La première question que les gens posent est la suivante: Est-ce possible de vivre avec 592$ par mois, l'allocation du "BS" comme on dit? La réponse est rapide et catégorique. NON. Je le savais avant d'accepter l'expérience et je l'ai  rapidement constater pendant l'expérience. C'est simple. Sans avoir pu travailler au noir j'aurais été, au 20 e jour du premier mois, complètement à sec. Plus une cenne dans mes poches. Et je n'avais qu'à me loger et me nourrir. Imaginez les autres, les vrais? Maintenant, lorsque j'entends les gens chiâler contre les "BS", il y a des chances que je fasse une petite montée de lait. Et quand j'entend dire que ce sont tous des profiteurs ou presque, la montée de lait devient plus forte. Profondément injuste de mettre tout le monde dans le même panier. Et pour ceux et celles qui pensent que la vie de "BS" est une vie de pacha, ils n'ont rien compris. Vivre sur l'assistance sociale, ce n'est justement pas une vie. Je vous invite à suivre cette série "coup de poing" qui se mettra en branle le 24 janvier, 20h à RDI. Je vous incite à vous inscrire à la page Facebook de l'émission et, comme toujours, à consulter le site de l'IRB qui, pour l'occasion, présentera les résultats saisissants d'une enquête sur nos perceptions. Pas très chic.