L'Indice de bonheur Léger évalue l'état d'esprit général des populations

Léger, la plus grande firme de sondage, de recherche et de stratégie marketing à propriété canadienne avec plus de 400 employés répartis dans ses bureaux de Montréal, Québec, Toronto, Edmonton et Calgary au Canada, ainsi qu'à Philadelphie, aux États-Unis, s’est porté acquéreur de l’IRB (Indice relatif de bonheur) qui devient maintenant l’IBL (Indice de bonheur Léger). 

L’IBL, c’est une façon nouvelle d’évaluer qualitativement et quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles. Nous partons du principe que tout être humain recherche,  consciemment ou non, une situation qui s’approchera le plus possible de sa vision du bonheur. Cette  dernière est variable et s’appuie sur des valeurs, des acquis et des sentiments qui diffèrent d’un individu à un autre. Ce que l’IBL évalue, c'est donc l’impression et la perception que les gens ont de leur propre état.

L’IBL n’a ni la prétention de définir le bonheur et encore moins celle de fournir des recettes pour en faciliter l’atteinte, mais les informations véhiculées à travers l’IBL sont riches. Avec  des milliers  de questions posées depuis sa création en 2006 à plusieurs centaines de milliers de participants, l'IBL se présente comme le seul véritable observatoire social indépendant, abordant des sujets variés, souvent délicats, et présentant des analyses uniques et toujours basées sur la notion de bonheur.  À chacun et chacune de les utiliser à bon escient.

Visionnaire audacieux et très sensible à la réalité sociale, Pierre Côté, le fondateur, a créé  cet indice dans le but de faire du bonheur une variable qui compte lorsque vient le temps de poser un jugement ou d’évaluer une société ou une collectivité.à l’IBL, depuis 2006, est en mesure d’évaluer le niveau de bonheur des populations, de le comparer et surtout, de comprendre, de qualifier et de quantifier les attitudes, attributs, comportements et valeurs qui influencent le bonheur, autant celui individuel que collectif. Pour l’IBL, le bonheur est devenu une science. 

La mission ultime de l’IRB est d’éveiller les consciences, d’apporter une contribution sociale et d’améliorer le niveau de bonheur collectif, tant dans la société qu’au sein des entreprises, en mettant à profit les informations recueillies et les idées qu’elles suggèrent.

 

L’accomplissement

L’accomplissement est un sentiment extrêmement puissant qui détermine, d’une certaine façon, le niveau de satisfaction à l’égard de la vie que l’on mène et des choses que l’on a réalisées jusqu’à maintenant. Est-ce que la vie que l’on mène correspond à la vie que l’on souhaite? L’accomplissement agit directement sur  l’estime et la réalisation de soi. Ce facteur est celui qui influence le plus fortement le niveau de bonheur des gens.

La santé

Second facteur d’influence du bonheur, la santé est souvent un préalable au bonheur, bien que ce dernier ne soit pas inaccessible si notre santé n’est pas parfaite. Quoi qu’il en soit, une bonne santé constitue, inconsciemment, l’objectif de toute une vie ainsi qu’une quête qui, souvent, ressemble à celle du bonheur. «Quand la santé va, tout va». On pourrait bien le croire tant les incidences d’une bonne santé se répercutent sur tout le reste, bonheur inclus.

Le travail

Le travail est l’un des plus importants facteurs d’influence du bonheur. On ne peut dissocier l’un de l’autre. Et cette notion de travail prend sa source à travers les tâches que l’on exécute, bien sûr, mais aussi dans les relations que l’on entretient avec ses collègues, dans la reconnaissance que l’on obtient de son employeur, de son niveau de responsabilisation et de la valorisation liée au fait d’apprendre et de découvrir.

L’amour

L’amour, ce sentiment aussi précieux que capricieux, occupe une place de choix dans nos vies. À l’instar du travail, l’amour est un des plus importants facteurs d’influence du bonheur, mais l’amour, c’est d’abord et avant tout la relation que l’on entretient avec son (sa) conjoint(e). Et la qualité de cette relation influence nettement le niveau de bonheur des individus.

L’argent

« L’argent ne fait pas le bonheur »… mais il y contribue, c’est un fait. La préoccupation d’avoir suffisamment d’argent pour vivre et de bénéficier d’une certaine sécurité influence fortement le niveau de bonheur des gens… Ce qui ne veut pas dire que ceux qui en ont moins sont forcément défavorisés, car, ne l’oublions pas, nos besoins ne sont pas tous les mêmes. N’empêche, la corrélation entre le bonheur et notre situation financière ne se discute plus.

La reconnaissance

Qu’elle se manifeste au travail, dans sa vie personnelle ou sociale, la reconnaissance est l’un des facteurs de base d’influence du bonheur. Le fait qu’elle contribue au bonheur de chacun ne fait aucun doute, car elle agit directement sur l’estime de soi et sur la perception que l’on a de nous-mêmes. La reconnaissance prend sa force du fait qu’elle provient d’autrui. La corrélation entre reconnaissance et bonheur ne laisse aucun doute.

La liberté

Dans une société aussi réglementée que la nôtre, la notion de liberté apparaît paradoxale et subjective, mais qu’importe, le sentiment et l’impression de liberté que l’on éprouve dans notre vie, peu importe la définition qu’on lui donne, est en lien direct avec notre bonheur. L’un influence l’autre et vice versa. Ainsi, 92% considèrent que leur sentiment de liberté influence directement leur niveau de bonheur.

La civilité 

La civilité semble en déclin. Le savoir-vivre, le savoir-être ainsi qu’un niveau minimal de politesse et de courtoisie devraient aller de soi. Pourtant! La civilité, c’est aussi une forme essentielle de respect que chaque être humain est en droit de s’attendre de la part des gens qu’ils côtoient. Son impact sur le bonheur est considérable.

L’optimisme 

Le verre est-il toujours à moitié plein ou à moitié vide? L’optimisme, c’est aussi la confiance en général, ou une attitude qui se veut résolument positive et qui tranche par rapport aux personnes qui sont davantage fatalistes, négatives ou méfiantes. L’optimisme est une caractéristique qui influence fortement le niveau de bonheur des gens. La corrélation entre les deux est sans équivoque.

La capacité d’adaptation

La société moderne, on le sait, ne fait pas toujours de cadeau, mais les gens qui acceptent sa réalité et s’adaptent à ce qu’elle nous offre et aux défis qu’elle propose affichent une propension au bonheur nettement plus élevée que ceux qui n’ont pas cette capacité d’adaptation ou qui éprouvent certaines difficultés à composer avec cette société. On le dit souvent, la plus grande force de l’être humain est sa faculté d’adaptation. Manifestement, celle-ci varie d’un individu à l’autre.

L’ouverture

Ouverture de l’esprit, bien entendu. Le fait de démontrer de l’ouverture envers ce qui nous touche et nous entoure et aussi face à l’inconnu ou à ce qui nous est moins connu favorise le bonheur. L’ouverture, c’est également une volonté de comprendre avant de juger et de se refermer.

L’authenticité

Être soi-même. Fidèle à ses valeurs, ses principes et ses croyances. Ne pas toujours être conditionné ou influencé, dans ses agissements, par les diktats de la société ou les volontés exprimées par son entourage. Affirmer notre personnalité. Pas toujours facile, mais rentable du point de vue du bonheur.

L’intégrité

L’intégrité de chaque personne ou la possibilité de pouvoir vivre et évoluer librement dans la société sans que notre intégrité physique ou psychologique ne soit menacée ou altérée. De ressentir une forme de paix et de quiétude, loin du harcèlement, qui nous permet de voir la vie avec davantage de confiance que de méfiance.

L’amitié

On dit souvent que l’amitié véritable est le plus puissant des sentiments parce qu’il est indéfectible et inconditionnel. L’amitié est au cœur de nos vies et constitue une sorte de rempart contre la solitude ainsi qu’une assurance contre les inévitables mauvais coups de la vie. Pas surprenant d’apprendre que la force et l’étendue de nos relations amicales, les vraies, influencent grandement notre niveau de bonheur.

Le moment présent 

Le moment présent ou la facilité avec laquelle on accepte la réalité d’aujourd’hui et que l’on compose avec ce que chaque jour nous réserve, avec ses bons et ses moins bons aspects s’avère, pour ce qui est du bonheur, une bien meilleure attitude que la nostalgie, alors que l’attrait du passé et la certitude que tout était mieux avant qu’aujourd’hui agit dans le sens contraire. On ne peut rien changer au passé, mais on peut décider de quoi sera fait aujourd’hui et demain.

L’entraide

Donner un coup de main. Rendre service. Les occasions d’aider les autres sont nombreuses et quotidiennes, mais le faisons-nous aussi souvent que nous le devrions? L’entraide, c’est cette prédisposition, cette ouverture à dépanner quelqu’un qui en a besoin. Au travail comme dans la vie.

La famille

Même si la taille des familles n’est plus ce qu’elle était et que son importance relative a légèrement diminué, il n’en demeure pas moins que la famille reste toujours la pierre angulaire de notre vie. Ainsi, le type de relations que nous entretenons avec les membres de notre famille immédiate influence directement le niveau de notre bonheur.

La connaissance 

Non pas celle avec un grand C, mais plutôt celle avec un petit c. La connaissance de tous les jours relativement à ce qui se passe dans la société, l’intérêt d’être «connecté » et de s’informer sur ce qui nous touche de près ou de loin. La connaissance, c’est aussi la volonté d’être bien ancré dans le quotidien de nos vies et d’être en mesure d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Cette attitude transparaît sur le bonheur des individus.

La spiritualité

Ce critère s’avère plus que favorable au bonheur, mais peu populaire pour l’ensemble de la population. En fait, la spiritualité est l’enfant pauvre des critères d’influence du bonheur, pourtant… Le rythme accéléré de la vie quotidienne nous laisse bien peu de temps pour approfondir notre spiritualité, car celle-ci demande du temps, chose rarissime pour la majorité d’entre nous. Dommage, car on y gagnerait tous en accordant une plus grande place à l’aspect spirituel de notre vie. Prendre un recul, favoriser une introspection minimale, accepter et assumer notre rôle de mortel et développer sa foi, peu importe comment elle s’exprime, sont tous, quelque part, des éléments qui favorisent une spiritualité essentielle.

La sécurité

Difficile de ne pas être insensible aux différentes manifestations, activités ou évènements qui se passent tous les jours sur la planète et qui menacent notre intégrité physique. Qu’elles soient de sources naturelles, sociales ou humaines, il importe de savoir ou de sentir que nous sommes à l’abri, du moins en partie, de ces manifestations qu’on ne contrôle pas, ou peu.

La sérénité

Vivre en paix avec soi-même, avec les décisions passées comme celles qui sont à venir. Il y en a qui s’interrogent, qui doutent sans cesse, se remettent en question, se culpabilisent pour tout et pour rien alors que d’autres, au contraire, ne se posent jamais de questions, ne se remettent jamais en doute et font preuve d’une assurance tranquille. Ces derniers semblent avoir raison si l’on se fie aux nombreux résultats, car cette forme de détachement à l’égard de différentes choses de la vie favorise fortement le niveau de bonheur des gens. Savoir «lâcher prise». On l’entend et on le dit souvent, mais le fait-on vraiment ?

L’altruisme

L’altruisme, c’est une prédisposition à s’intéresser aux autres ou à des causes et à démontrer de l’empathie et consentir de son temps. À donner aussi de l’argent, en fonction de ses capacités. Il s’agit d’une forme de générosité, du cœur et du portefeuille. Cette qualité n’est pas sans influer positivement sur le bonheur des personnes qui en font preuve en le démontrant dans la vie de tous les jours.

L’engagement 

Dans son sens le plus large. Qu’il s’agisse de préoccupations sociales,  humaines ou professionnelles, le niveau d’engagement et d’implication des individus dans leur milieu influence leurs attitudes, leurs perceptions, leur vision des choses et, forcément, leur état ou niveau de bonheur. L’engagement représente le meilleur remède contre l’isolement.

Le profil sociodémographique 

Vous n’y pouvez rien, ou presque… Votre âge, votre sexe, votre statut, votre niveau de scolarité, la taille de la famille dont vous venez, etc., sont tous des critères qui, les uns additionnés aux autres, nous donnent des indications qui peuvent influencer tantôt positivement, tantôt négativement votre niveau de bonheur. Ainsi va la vie.

La sensibilité environnementale 

L’environnement est désormais une préoccupation majeure, puisque les répercussions de sa dégradation affecteront directement nos conditions de vie et celles de nos enfants. L’environnement constitue maintenant notre héritage ou notre legs collectif en tant qu’être humain. Cette cause est devenue une course contre la montre, et le fait d’y être sensible, de s’en préoccuper et de tenter, à sa mesure, de contribuer à son amélioration influence positivement le niveau de bonheur des personnes.