La reconnaissance, toujours l’enfant pauvre du bonheur au travail

La reconnaissance, toujours l’enfant pauvre du bonheur au travail

La reconnaissance demeure, et de loin, le facteur de bonheur au travail le plus faiblement évalué par l’ensemble des travailleurs.

Ce constat ne change pas. C’était vrai en 2010, année de lancement du l’IBL-T, et ça l’est encore en 2018. Le facteur reconnaissance n’atteint, pour aucun groupe ou segment d’âge, la modeste note de 70 (moyenne de 66,57). La reconnaissance demeure, et de loin, le facteur de bonheur au travail le plus faiblement évalué par l’ensemble des travailleurs.

Pourtant! C’est le plus facile et le moins coûteux à améliorer, car il ne demande, à la base, que d’un peu d’encouragement et de remerciement. Mais nous ne le faisons pas, ou pas suffisamment. L’être humain a besoin de peu de chose, mais il aspire à un minimum de considération. C’est un peu ce que la reconnaissance procure.

Le facteur reconnaissance faiblit avec l’âge

Surprise, ce sont les plus jeunes qui évaluent le plus fortement leur niveau de reconnaissance au travail. Serait-ce que leurs attentes sont plus faibles ou que le besoin de reconnaissance grandit avec les années? Possible. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Évaluation du facteur de reconnaissance selon l'âge

Reconnaissance et sentiment d’appartenance

Des six facteurs de bonheur au travail, la reconnaissance est celui qui enregistre la plus faible note (69,38). Et cette évaluation influe presque systématiquement la force du sentiment d’appartenance. La raison est bien simple. Comment voulez-vous développer un sentiment d’appartenance à une organisation si cette dernière ne vous manifeste pas un niveau minimal de reconnaissance? Partout, nous constatons le lien évident entre l’un et l’autre.

Travaillez la reconnaissance et forcément, vous améliorerez le sentiment d’appartenance à l’organisation. Une pierre deux coups.

 

 

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