Attitudes différentes, résultats différents?

L'amour ne se résume pas qu'à une attitude, bien sûr, mais celle-ci contribue.

Par rapport à l'amour, celui véritable, il semble exister deux catégories de personnes. D'un côté, celles qui affirment que leur vie est d'abord guidée par l'amour (42% des répondants) et qui n'affichent aucune forme de méfiance face aux sentiments amoureux et ses possibles conséquences (43% des répondants). De l'autre côté, celles qui pensent autrement, dont leur vie n'est pas d'abord guidée par l'amour (50%) et qui font preuve d'une certaine méfiance face à l'amour (23%).

La comparaison de leurs résultats est intéressante à plusieurs égards.  Ainsi, les personnes du premier groupe sont;

• Plus nombreuses à déjà avoir vécu ou vivre actuellement un amour véritable.
• Plus nombreuses à le vivre encore et moins nombreuses à l'avoir perdu.
• Moins nombreuses à croire que l'on accorde trop d'importance au sentiment amoureux
• Plus nombreuses à préférer vivre plus modestement, mais en ressentant un amour véritable que son contraire, c'est-à-dire vivre plus richement, mais sans ressentir d'amour véritable.
• Plus nombreuses à croire que la chimie sexuelle est une composante essentielle dans la définition d'amour véritable.
• Plus nombreuses à ne pas être capable de vivre sa vie sans amour
• Plus nombreuses à avoir vécu des peines d'amour.
• Plus nombreuses à être vulnérables et éprouver une hantise ou une sorte de terreur de se retrouver seul, couper de leur amour.

Ces personnes affichent de la passion à revendre et sont prêtes à risquer beaucoup pour la vivre et assumer les possibles conséquences, sans nécessairement les souhaiter.

Les personnes du second groupe voient les choses différemment. Plus rationnelles, plus cartésiennes, ces personnes se méfient de l'amour sans pour autant l'éviter. Les possibles conséquences pèsent plus lourd. Le confort et la stabilité les attireront autant sinon davantage que l'amour.

Où si situe le bonheur? Au sein du premier groupe, par quelques points. Pour ces personnes, l'intensité est constamment recherchée, le risque, repoussé. Elles affichent, malgré les échecs plus nombreux, une plus grande confiance. Elles entretiennent l'espoir.