Le bonheur (et le pouvoir), c'est l'information!

Le bonheur (et le pouvoir), c'est l'information

Sans vouloir généraliser, il appert que les villes qui se retrouvent en tête de peloton, en plus de posséder des caractéristiques socio démographiques qui les avantagent, semblent partager un autre élément en commun : L'information et la consultation.

Qu'il s'agisse de Sainte-Julie, Repentigny ou de Rimouski, ces trois villes accordent une place prépondérante à l'écoute de leurs concitoyens et à la volonté de répondre à leurs besoins et attentes.

En fait, gérer en tenant compte de la notion de bonheur, c'est un peu ça, c'est-à-dire s'engager à s'informer et à obtenir le maximum de feedback pour intervenir de la façon la plus humaine possible.

La méthode Obama

On dit que Barack Obama a créé une véritable révolution dans la façon de générer l'information. En fait, il n'a rien créé du tout, il a seulement appliqué magistralementun principe qui place le citoyen au centre des préoccupations, qui en fait l'élément de départ et de fin, qui en fait la source principale d'information.

La méthode Obama, c'est d'instaurer un flux relationnel continu entre le peuple (les concitoyens), les experts (les directions) et ceux qui décident (les politiciens).

L'information est circulaireau lieu d'être verticale partant du haut vers le bas. Dans ce principe ou modèle, personne ne perd ni son rôle ni son pouvoir. C'est plutôt le contraire. Chacun l'assume, mais en fonction de ceux et celles pour qui ils existent, la population.

C'est possible de gérer autrement en prenant en considération l'opinion des concitoyens et l'expression de leur niveau de bonheur. Il s'agit de les stimuler, de les interroger, de les écouter et de leur fournir des réponses.

Le problème n'en est pas un technologique ou relié à l'absence de moyens, mais plutôt à la réelle volonté de placer le citoyen au cœur de la dynamique sociale et au-dessus des intérêts individuels.