Dossier: Vices et vertus

Dossier : Vices et vertus

Si la compréhension des sept vices ne cause aucun problème tant ils sont connus et sans équivoque, il en va autrement des vertus dont certaines méritent des explications. Aussi, vous trouverez plus bas la définition des sept vices et sept vertus selon les recherches effectuées par l'IRB.

Mentionnons que les Québécois, d'emblée, se trouvent nettement plus vertueux que vicieux, que certains vices sont presque devenus des vertus et que certaines vertus, respectées ou appliquées trop à la lettre, agissent négativement sur le bonheur des gens.

L'étude nous apprend que le bonheur peut parfois trouver sa source dans le vice, pourvu qu'il y ait modération.

Bonne lecture

Définition des sept vices


L'avarice : Votre attachement à l'argent, votre désir d'en accumuler considérablement, la crainte de ne jamais en avoir suffisamment et la peur d'en perdre ou d'en manquer.

La colère : Avoir des réactions violentes et passagères dues à un profond mécontentement, ou de la difficulté à contrôler vos réactions (verbalement et physiquement) ou d'en avoir qui sont disproportionnées par rapport à la gravité réelle de la situation.

L'envie : Ressentir de la convoitise à la vue du bonheur, des avantages ou de la réussite d'autrui ou encore une forme de jalousie par rapport à des personnes que vous côtoyez ou que vous connaissez ou simplement de la difficulté à vous satisfaire de ce que vous avez.

La gourmandise : De ne pouvoir résister de manger même lorsque vous n'avez pas vraiment faim, de manger davantage que ce que votre appétit commande et d'éprouver un plaisir démesuré à manger, sans égard à ce que vous manger.

La luxure : Rechercher immodérément les différentes formes de plaisirs, ceux de nature sexuelle plus particulièrement, et être fortement motivé par l'assouvissement de vos désirs, peu importe la forme qu'ils prennent.

L'orgueil : Croire que les actions que vous accomplissez sont toujours les bonnes, avoir de la difficulté à être confronté, à admettre que vous avez tort et que, la plupart du temps, vous projetez une image bonifiée de votre personne.

La paresse : Rechigner à l'effort, éviter les tâches plus exigeantes, qu'elles soient physiques ou intellectuelles, ou attendre que quelqu'un d'autre les fasse, et constamment rechercher la solution facile.

Définitions des sept vertus

La charité : Tendance à partager avec les autres (argent, biens), qui veut aider les personnes qui sont dans le besoin en démontrant de la compassion, en donnant du temps et en faisant preuve de bonté sans rien n'attendre en retour.

L'espérance : Avoir confiance en ce que les bonnes choses arrivent, qui croît que vos désirs se réaliseront, qu'un élément positif surviendra et que, plus philosophiquement, le mal et le malheur ne peuvent triompher.

La foi : Avoir une conviction profonde, peu importe comment et/ou envers qui elle se manifeste, croire qu'il existe un pouvoir supérieur et que toute chose à une place et sert un but, même ceux négatifs.

La justice : Reconnaître et respecter les droits de chacun et faire preuve d'équité, d'intégrité et d'objectivité. Considérer que protéger les innocents et combattre les inégalités est la responsabilité de toute personne décente.

La persévérance : Faire preuve de ténacité, de détermination et d'acharnement dans ce que vous pensez ou entreprenez, même malgré des avis contraires de votre entourage ou encore des éléments négatifs qui peuvent subvenir.

La prudence : Placer la sagesse et la retenue avant l'action et le comportement impulsif ou irréfléchi, réfléchir d'abord à la portée de vos gestes et aux conséquences de vos actions et prendre les dispositions pour éviter tout danger ou tout risque inutile.

La tempérance : Se montrer sage, agir avec modération, retenue et discernement, croire que tout est une question d'équilibre, de juste milieu et que trop de vertu peut nuire autant que trop de malfaisance.