La notion de bonheur au travail: FONDAMENTALE!

La notion de bonheur au travail : FONDAMENTALE!

Le mur est solide et résistant. Autant que peut l'être la tête de plusieurs dirigeants d'entreprise qui refusent carrément de s'associer, de près ou de loin, à cette notion de bonheur au travail. Ils ne veulent même pas en entendre parler. Pas sérieux. Trop ésotérique. De la psycho pop.

S'ils prenaient la peine d'aller voir juste un peu plus loin que leur nez, de mettre juste un peu de côté leurs préjugés, ils découvriraient que le bonheur au travail, pour leurs employés, est une notion très actuelle qui, au dire de 75% d'entre eux, est essentielle en 2010 pour toute entreprise soucieuse de sa réussite et de son avenir (44%) ou bien actuelle et remplie de potentiel (31%)

Elles sont peu nombreuses les entreprises qui se soucient réellement du bonheur de leurs employés. Moins du tiers des répondants (32 %) considèrent que leur employeur se préoccupe passablement de cette notion de bonheur et met en place différentes mesures pour l'améliorer. Cette préoccupation semble d'ailleurs payante, car l'IRB de ces travailleurs se situe à 83,40, 16 points au-dessus de l'IRB de ceux, ils sont 21 %, pour qui leur employeur, au contraire, ne se préoccupe nullement de cette notion.

Pour un grand nombre (43 %), la notion de bonheur au travail n'est qu'effleurée par leur employeur.

Notion essentielle en 2010

L'IRB a voulu aller au fond des choses et savoir comment les répondants réagissaient à cette notion de bonheur au travail avec, il va de soi, des mesures pour l'évaluer et l'améliorer.
Les réponses sont sans équivoques et laisseraient perplexe tout dirigeant soucieux du succès de leur entreprise. Les sceptiques, quant à eux, seraient confondus.

Perception de la notion de bonheur au travail et de mesures pour l'évaluer et l'améliorer

Les trois quarts des répondants (75 %) adhèrent à une telle notion et n'hésite pas à la considérer comme essentielle, actuelle et remplie de potentiel. Autant de personnes et de travailleurs peuvent-ils se tromper? Bien improbable. Le problème en est plutôt un d'ouverture, d'audace et d'avant-gardisme, chacun ne se trouvant confortable que dans ce qu'il connaît et contrôle. Ce n'est malheureusement pas de cette façon que l'on avance, que l'on progresse.

Toutes les études le démontrent. Les relations de travail et le climat qui règne au sein d'une organisation sont les éléments dominants, les premières valeurs des Québécois face au travail et le bonheur est la source de ce climat, de ces relations. L'ignorer, le nier ou le décrier est un comportement passéiste et fermé. Les dirigeants qui en font preuve sont probablement ceux qui ont les employés les moins heureux.