Nous sommes notre plus grande menace!

Nous sommes notre plus grande menace!

La menace vient davantage de l'intérieur que de l'extérieur.

Les Québécois, francophones et francophiles, représentent tant la solution que le problème à la sauvegarde d'une culture forte.

Les données recueillies par l'IRB ne font pas dans la dentelle et frappent fort, là où ça fait souvent le plus mal. Ainsi, la première raison évoquée par les répondants pour exprimer la plus grande menace à la culture francophone est, et de loin, le désintéressement progressif des francophones face à leur culture (42% des mentions).

Cette raison devance largement l'omniprésence de l'anglais (22%), l'accroissement de l'immigration (13%) ou même ces deux raisons combinées (35%).

Importance des menaces à la culture francophone
 
Ces données sont, avouons-le, navrantes et démontrent que bien des Québécois ont ou vont baissés les bras. Petit à petit sans doute.

Il s'agit aussi d'observer les comportements de plusieurs francophones, souvent issus de l'élite, qui n'utilise parfois que l'anglais alors que le contexte ne le commande aucunement. Cette attitude n'envoie pas vraiment le message souhaité et provoque plutôt l'effet contraire. Speak white.

Le pire, c'est que ce sont les jeunes (18-24 ans) qui sont les plus nombreux à identifier cette raison comme la principale menace à la culture francophone (54%) alors que ce seront eux qui auront à la défendre et même la promouvoir dans les prochaines décennies.

Et est-ce par pessimisme, par réalisme ou les deux, mais les personnes qui identifient cette raison comme principale menace à la culture francophone affichent ironiquement l'IRB moyen le plus faible (74,70).