La peine n'est jamais loin de l'amour!

La peine n'est jamais loin de l'amour!

Une paire presque indissociable, une conséquence presque inéluctable.

La grande majorité de ceux et celles qui ont connu l'amour a éprouvé aussi une peine sévère. Ainsi, 29% en ont connu plusieurs de ces peines et 49% n'en ont connu qu'une seule. Au total, c'est 78% des Québécois qui ont connu une ou des peines d'amour sévères. Lorsqu'on sait qu'environ 15% n'ont jamais connu ce grand amour, c'est presque la totalité qui a vécu ces durs moments. Presque un automatisme, une voie inévitable.

Ces peines d'amours sévères laissent des traces comme en témoigne l'IRB moyen des personnes qui en ont connu plusieurs (74,90), huit points en dessous de celles qui n'en ont jamais réellement eu.

Étrangement, le nombre de personnes qui n'ont jamais connu de peines d'amour sévères décroît de façon significative avec le niveau de scolarité des répondants.

Les personnes qui démontrent de la méfiance envers les sentiments amoureux et les personnes monoparentales sont les plus nombreuses à avoir connu deux peines d'amours sévères ou plus.

L'amour et la dépendance

Actuellement au Québec, 28% de la population avoue éprouver pour quelqu'un des sentiments amoureux d'une telle intensité qu'ils en deviennent vulnérables, qu'ils éprouvent une hantise ou une sorte de terreur de se retrouver seul, coupé de cet amour. Donc plusieurs peines d'amours sévères à l'horizon lorsqu'on sait que 34% ont déjà perdu l'amour de leur vie. L'épreuve du temps demeure coriace pour ce sentiment aussi précieux que capricieux.

Cette forme de dépendance amoureuse décroît avec l'âge des répondants. L'amour véritable, l'amour-passion, l'amour féroce serait-il davantage l'apanage des plus jeunes, ce dernier faiblissant avec l'âge, ou serait-ce alors la maturité des personnes plus âgées qui les exposeraient moins à une telle forme de dépendance? Probablement un mélange des deux.

Dépendance amoureuse ou vulnérabilité avouée face à l'amour en fonction de l'âge