Place aux jeunes!

Place aux jeunes!

Désabusés, prétentieux, sans loyauté, exigeants, détachés et quoi d'autre encore? Serait-ce la jalousie ou l'envie qui fait parler ainsi les plus vieux? L'IRB à toujours pris le parti des jeunes. En plus, les chiffres et les données sont de leur côté. Ils sont incroyables et remplis de potentiels.

Qu'est ce que les gens pensent d'eux au travail? L'IRB a posé la question et les réponses sont encourageantes . . . Ou décourageantes, dépendant du côté par lequel on analyse les données. L'IRB a opté pour le côté positif des choses.

Ainsi, seulement 6 % les trouvent « baveux et condescendants » alors que la grande majorité(63 %) n'adhère pas du tout à cette affirmation. N'empêche qu'il en reste le quart (25 %) qui se montre hésitant sur cette question.

Les répondants sont 11 % à considérer que les jeunes sont « paresseux et peu motivés » alors que plus de la moitié (52 %) pensent le contraire. Plus le niveau de scolarité des répondants est élevé, plus ils sont nombreux à rejeter l'idée que les jeunes sont paresseux et peu motivés. Presque le tiers  des répondants (31 %) demeurent ambivalents face à cette affirmation. C'est beaucoup.

Tout juste la moitié des répondants (50 %) les considèrent « compétents et consciencieux » alors que seulement 3 % ne le pensent pas. Il en reste tout de même passablement (40 %) qui hésitent à se prononcer sur cette affirmation, ce qui n'est pas sans laisser planer un doute et un nuage sur la perception que plusieurs entretiennent face aux jeunes. Les enfants uniques (58 %) sont plus nombreux à considérer les jeunes comme compétents et consciencieux et cette croyance grandie avec le niveau de scolarité des répondants.

Finalement, 60 % trouvent les jeunes « ouverts et intéressés » alors que 4 % s'opposent à cette idée. Là encore, un fort contingent de répondants (30 %) hésite à prendre position face à cette affirmation. Une fois de plus, cette perception positive face aux jeunes croît avec le niveau de scolarité et elle est davantage sentie par les enfants uniques (66 %) et par les personnes affichant des revenus de 80 000 $ et plus (70 %).

Fait à remarquer, plus on affiche une attitude positive face aux jeunes, plus l'IRB de ces personnes est élevé, les écarts variant de 4 à 11 points. L'optimisme, l'ouverture et la confiance sont trois éléments qui, systématiquement, agissent positivement sur le niveau de bonheur des gens qui en font preuve.

Leur faisons-nous assez de place à ces jeunes?

La majorité (58 %) le pense alors qu'un petit nombre (8 %) ne le croit pas et 28 % hésitent à se prononcer sur le sujet. Les femmes (61 %) et les personnes affichant les plus hauts revenus (67 %) sont les deux groupes qui croient le plus que les jeunes ont suffisamment de place.