Pour contrer les abus d'une société sans pitié!

Pour contrer les abus d'une société sans pitié!

Si on laissait faire les loups, les brebis n'existeraient plus depuis déjà longtemps.

On parle de plus en plus souvent des excès du capitalisme ou de l'iniquité que provoquent les lois du marché.  Et selon les chiffres de l'IRB, les mouvements d'occupation qui les dénoncent ne font que commencer.
Ainsi, 89% des Québécois considèrent d'essentiels et vitaux (52%), ou d'utiles et pratiques (37%) les différents mouvements de défenses des droits et de revendication, qu'il s'agisse des mouvements dédiés à l'environnement, aux handicapées, aux personnes pauvres et/ou défavorisées, à la langue, aux consommateurs, aux auteurs, etc.

Perception des différents groupes ou organismes de défenses des droits
 
Ces données sont très révélatrices du malaise qui se vit ici et ailleurs et expriment à merveille le bris de confiance entre la population et les différentes formes de pouvoirs.

Évidemment, les jeunes de 18-24 ans (60%), femmes (55%), les personnes qui vivent seules (60%), celles avec de faibles revenus (65%) et celles avec une scolarité élevée (62%) sont les segments de la population les plus nombreux à considérer ces organismes d'essentiels et vitaux alors que cette proportion n'atteint que 42% pour les personnes affichant les plus hauts revenus.

Quant à l'IRB, le seul écart remarquable est celui des personnes qui considèrent ces groupes de pression comme encombrants et énervants. L'IRB moyen de ces personnes chute à 68,00, neuf points en dessous de la moyenne nationale. Tant pis pour eux.