La reconnaissance, toujours l'enfant pauvre du bonheur au travail
La reconnaissance, toujours l'enfant pauvre du bonheur au travail
Ce constat ne change pas. C'était vrai dans les résultats de 2012 et ce l'est encore en 2016. Mais, encore pour ce facteur, ce sont les plus jeunes qui évaluent le plus fortement leur niveau de reconnaissance. Serait-ce que leurs attentes à ce niveau sont plus faibles et que ce besoin de reconnaissance grandit avec les années? Possible. Que leur niveau de confiance et d'estime de soi ne commande pas autant de gestes de reconnaissance? À voir.
Mais que personne ne se leurre. Le facteur reconnaissance n'atteint, pour aucun des segments d'âge, la modeste note de 70. Donc peu importe l'âge, la reconnaissance demeure, de loin, le facteur de bonheur au travail le moins bien évalué par l'ensemble des travailleurs.
Les trois autres facteurs de bonheur au travail (Responsabilisation Rémunération Sentiment d'appartenance) agissent tous un peu de la même façon en fonction de l'âge. Leur évaluation croît de façon presque proportionnelle.
Fait à noter, la faible évaluation générale du sentiment d'appartenance (69,48). Seules les personnes de 55-64 ans affichent une note supérieure à 70. Ces résultats sont peu surprenants et se trouvent directement corrélés par les résultats pour le facteur reconnaissance. La question est bien simple. Comment voulez-vous développer un sentiment d'appartenance à une organisation si cette dernière ne vous manifeste pas un niveau minimal de reconnaissance? Partout, nous constatons le lien évident entre ces deux facteurs.
Notons qu'il est possible pour quiconque de remplir le questionnaire IRB-T et d'obtenir, sur le champ, sont indice de bonheur au travail avec également certains comparables.
Informez-vous également sur la conférence « Bonheur et travail, un duo explosif ». Une conférence vibrante et marquante qui ne laisse personne indifférent.
Pierre Côté
Président et fondateur, IRB et IRB-T
418 524-7375
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