Les relations familiales au Québec, plus que passables!

Les relations familiales au Québec, plus que passables!

On pourrait même qualifier ces relations de bonnes.

Appelés à qualifier les relations que chacun entretient avec ses parents, la note moyenne des Québécois à ce niveau se situe à 7,99. Dans le jargon de l'IRB, en comparaison avec les nombreuses questions utilisant une telle échelle et posées depuis 2006, cette note s'avère bonne.

Et sans surprise, cette évaluation influence directement le niveau de bonheur exprimé.

IRB selon la qualité de l'évaluation des ses relations avec ses parents

La famille ou la qualité des relations que l'on entretient avec les membres de sa famille représente officiellement le 4e des 24 facteurs d'influence du bonheur, mais cette position ne tiendra plus très longtemps. L'incidence sur le bonheur de cet élément demeure important, mais moins qu'il y a quelques années. L'amitié, tranquillement, remplace la famille et occupe une place de plus en plus importance au sein de nos vies, la taille réduite des familles expliquant en bonne partie ce phénomène. Le voisin d'à côté, le partenaire d'entraînement ou le collègue de travail remplacent maintenant le frère ou la sœur.

Les relations enfants/parents sont toutefois au cœur de cette dynamique familiale et les chiffres de l'IRB confirment certaines tendances déjà observées dans le passé.

Ainsi, la qualité des relations enfants/parents décroît avec l'âge et croît avec le niveau de scolarité. Les enfants uniques sont ceux qui affichent la note la plus élevée (8,18) alors que les personnes homosexuelles, la plus faible (7,07). Et les filles (et les mères), celles qui sont au cœur de la dynamique familiale affichent une note plus élevée que les fils dans l'évaluation de la qualité de leurs relations avec leurs parents (8,10 vs 7,88).