La scolarité, une assurance bien plus qu'une garantie

La scolarité, une assurance bien plus qu'une garantie

​L'impact du niveau de scolarité se fait sentir dans presque toutes les sphères de la vie dont, entre autres, au travail.

 

Si l'écart de l'IBL (indice de bonheur Léger général) n'est que d'environ quatre points entre les personnes possédant un diplôme d'études secondaires et celles ayant un diplôme universitaire de 2e cycle, celui-ci grimpe à presque six points (69,78 vs 75,25) en ce qui a trait à l'IBL-T, soit l'Indice de bonheur Léger au travail, qui prend en considération le facteur travail.

Tout d'abord, rappelons-nous que l’IBL-T permet d’évaluer le bonheur au travail des employés, d’identifier leur performance pour chacun des six facteurs d’influence de bonheur au travail et de fournir aux gestionnaires et administrateurs des comparables uniques permettant d’agir pour améliorer l’aspect relationnel de leur organisation. Ces six facteurs sont les suivants :

  1. La réalisation de soi; 
  2. Les relations de travail (climat);
  3. La reconnaissance;
  4. La responsabilisation;
  5. La rémunération;
  6. Le sentiment d’appartenance.

Saviez-vous que l'IBL-T ainsi que les six facteurs qui le composent progressent tous, dans des proportions presque similaires, en fonction du niveau de scolarité déclaré?

Pour les personnes qui ont une formation secondaire, un seul des six facteurs de bonheur au travail, soit la responsabilisation, franchit la barre des 70 avec un score de 74,94. Pour les personnes ayant un diplôme universitaire de 2e cycle, c'est l'inverse. Un seul facteur se retrouve sous la barre des 70, soit la reconnaissance (69,41).

Reconnaissance et sentiment d'appartenance, toujours à la traîne

L'analyse des données en fonction du niveau de scolarité fait ressortir, une fois de plus, la même problématique autour du facteur reconnaissance et, par conséquent, du sentiment d'appartenance. Effectivement, l'évaluation de la reconnaissance reçue n'atteint, pour aucun niveau de scolarité, la barre des 70. Même chose pour le sentiment d'appartenance, excepté pour les diplômés universitaires de 2e cycle pour qui cette évaluation se situe à 71,89. En d'autres mots, peu importe notre niveau de scolarité, nous trouvons que la reconnaissance reçue ainsi que notre sentiment d'appartenance au travail ne sont pas aussi élevés que nous les souhaiterions, mis-à-part les diplômées universitaires des cycles supérieurs qui semblent être plus nombreux à ressentir un sentiment d'appartenance au travail. 

Malgré tout, le réel défi des entreprises et des gestionnaires se situe beaucoup à ce niveau, soit de réussir à développer et exprimer de la reconnaissance envers leurs travailleurs. Ce faisant, leur sentiment d'appartenance ne pourra que s'accroître.

                                                                                            

Notons qu'il est possible pour quiconque de remplir le questionnaire IBL-T et d'obtenir, sur le champ, son indice de bonheur au travail accompagné de certains comparables en suivant ce lien : https://indicedebonheur.com/indice-du-bonheur-au-travail/questionnaire/