Son travail, mieux vaut s'en satisfaire!

Son travail, mieux vaut s'en satisfaire!

Il n'arrive pas au 3e rang sur les 24 facteurs d'influence du bonheur pour rien. On aura beau dire, on aura beau faire, notre travail et notre bonheur sont deux éléments indissociables. Alors, mieux vaut s'en accommoder le plus possible.

Moins de la moitié de la population (42 %) y arrive et se déclare pleinement satisfaite de leur travail alors que la majorité (56 %) s'en déclare ou plus ou moins satisfaite (47 %) ou pas satisfaite (9%).

Pas besoin d'insister longtemps sur l'impact de ce degré de satisfaction sur les niveaux de bonheur exprimés, l'IRB des personnes pleinement satisfaites par rapport à leur travail claironnant à 84,70 alors que ce dernier chute rapidement de 10 points pour les personnes qui en sont plus ou moins satisfaites (74,60) et tombe carrément dans l'abyme pour ceux et celles qui n'en sont pas satisfaits avec un IRB moyen famélique de 55,50.Vingt-neuf points d'écart. C'est gigantesque et ça démontre toute l'incidence du travail sur son niveau de bonheur.

Preuve additionnelle de cette incidence, les gens qui affirment que leur niveau de bonheur s'est amélioré durant la dernière année sont 54 % à se déclarer pleinement satisfaits de leur travail alors que cette proportion chute à 19 % chez les personnes pour qui, au contraire, ce niveau de bonheur s'est détérioré. Le travail n'est peut-être pas la cause dans tous les cas, mais le lien demeure évident et incontestable.

L'âge et l'argent également

L'enquête de l'IRB  nous démontre également que la satisfaction par rapport à son travail augmente avec l'âge et, conséquemment, avec les revenus que l'on déclare.

Il serait vraiment simpliste et surtout faux de prétendre que son seul salaire nous permet d'apprécier davantage son travail, surtout que d'autres résultats nous démontrent l'importance très relative de sa rémunération dans l'appréciation de son travail. Non, l'influence de sa rémunération sur l'appréciation de son travail à bien plus à voir avec le niveau de responsabilité et sur les défis que comporte notre travail et, forcément, sur la rémunération que commande et exige un tel travail.


Satisfaction face à son travail en fonction des revenus déclarés