Je veux le maximum, je donne le minimum!

Je veux le maximum, je donne le minimum!

Une manifestation de plus de l'individualisme et d'un certain égoïsme des Québécois, les mieux nantis surtout.

Un principe pourtant simple. Celui d'attribuer à chaque citoyen, en fonction de ses revenus et de sa situation financière, une note de 1 à 5 (1 signifiant revenus très faibles et 5 revenus très élevés), note qui déterminerait pour chacun le coût des différents services gouvernementaux, plus la note étant faible, plus le coût étant bas et vice versa.

Une proportion importante des répondants se dit d'accord avec ce principe (39%) alors que le quart s'y oppose (25%). Le différentiel s'avère donc positif a + 14%. Mais le tiers sont très ambivalents sur la question et il faut aussi voir qui appuie et qui s'oppose à ce système.

Position par rapport au principe de la note octroyée en fonction des revenus

D'abord les hommes. C'est systématique pour ce genre de question. Ils sont presque le double des femmes à s'opposer à ce principe (33% vs 18%).

Ensuite les revenus. Les positions sont opposées comme en fait foi le prochain graphique.

Position par rapport au principe de la note octroyée en fonction des revenus

Également, l'appui à ce principe fond de moitié (48% vs 25%) selon que l'on affiche un diplôme de secondaire 5 ou une formation universitaire de 2e cycle. Cette donnée, un peu surprenante, s'avère, d'un point de vue social et collectif, décevante.

Évidemment, les personnes qui croient que la richesse existe, mais qu'elle est mal répartie et investie sont nettement plus nombreuses (40% vs 23%) à appuyer ce principe que ceux qui croient que la richesse, au contraire, n'existe plus et qu'il faut la recréer.